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Stop au plastique !
23 avril 2022

La biodiversité marine au front

Avez vous déjà été sur une plage, dans l’idée de bronzer ou vous baignez et qu’au final cela n’était même pas possible à cause d’une invasion de déchets ?Vous vous n’êtes jamais demandez d’où ils viennent, et ce qu’ils font ?

La quasi-totalité des déchets marins proviennent de l’intérieur des terres et la grande majorité sont des déchets plastiques. Rejetés dans la nature ou dans les eaux usées, transportés par les vents, les pluies, les rivières et les fleuves, ils finissent dans les mers et les océans. Certains sont issus de nos consommations quotidiennes (sacs plastiques, bouteilles, mégots, cotons-tiges), d’autres de l’industrie plasturgique ou d’activités utilisant des plastiques (construction automobile, bâtiment, pêche, industrie textile). Chaque année, cela représenterait au niveau mondial 8 millions de tonnes de plastiques. Si rien ne change, l’océan pourrait, d’ici 2025, contenir 1 tonne de plastique pour 3 tonnes de poissons et, en 2050, plus de plastiques que de poissons.

La première victime à en souffrir, c’est bien évidemment la biodiversité marine.

Si les plastiques colonisent tous les écosystèmes, la situation est particulièrement alarmante dans les mers et les océans. Flottant à la surface, tapissant les fonds ou échoués sur les plages, ils constituent une vraie menace pour la faune et la flore marine. Outre les pièges que représentent les bâches ou filets abandonnés, beaucoup d’animaux ingèrent des plastiques qu’ils confondent avec leur nourriture. Et oui, les sacs plastiques sont de redoutables leurres pour les tortues marines, friandes de méduses. Selon l’Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer), toute la chaîne alimentaire serait impactée, du plancton aux grands prédateurs. Avec des conséquences parfois mortelles : selon l'UNESCO plus d' 1 million d’oiseaux et plus de 100000 mammifères marins seraient victimes de la pollution plastique chaque année. Ce qui représenterait 94 % des oiseaux de la mer du nord avec du plastique dans l’estomac ! Et 690 espèces en seraient directement menacées !

Pas grave vous dites ? Petits plastiques, gros potentiel toxique, les plastiques ont une grande capacité à fixer les polluants extérieurs. Ce sont de véritables «radeaux» pour les espèces invasives (algues, petites mollusques, microbes…) qui, en voyageant, menacent l’équilibre et la santé des écosystèmes. Autre sujet de préoccupation, les nanoplastiques, infiniment petits, susceptibles de pénétrer plus profondément dans les organismes.

Et les humains dans cette histoire ? Sans le savoir, nous absorbons chaque jour des particules de plastique. En consommant de l’eau potable, en salant nos aliments, en mangeant des produits de la mer. Et même en respirant ! Les effets à moyen et long terme sur la santé humaine font encore l’objet d’études. Un être humain ingérerait près de 5 grammes de particules de plastique chaque semaine, soit l’équivalent d’une carte de crédit, peut être plus si aucun changement radical n’ai fait lors des prochaines années.

 

 

 Source : 

étude de l’Université de Newcastle

Ifremer

ministère de la Transition écologique

Fondation Ellen MacArthur

Le paradoxe du plastique en 10 questions - La librairie ADEME

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