Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Stop au plastique !

25 avril 2022

Seas piracy, documentaire

Seas piracy, film documentaire réalisé par Ali Tabrizi a été tourné dans différents lieux du monde. Son but ? Dénoncer la pêche industriel et les importants dégâts qu’elle cause à la faune et flore des milieux.

Ainsi, nous suivons Ali accompagné par sa femme pour leur première destination : le Japon et plus précisément à Taiji et Kii-Katsuura.

Tout au long de son documentaire, le réalisateur nous montre et nous explique à quel point ces pratiques de pêche peuvent être cruelles envers les animaux marins. Pêchés également en surnombre, les populations diminues, et cela finit par impacter la chaîne alimentaire du règne animal, touchant aussi bien ceux qui ont des écailles, que des plumes ou encore des poils.

Malheureusement, cette surpêche en elle même de la part des industriels n’est pas le seul problèmes auxquelles les êtres vivant doivent faire face. En effet, il y a des fantômes dans l’océan. Un filet de pêche perdu ou abandonné en mer s’appelle « filet fantôme ». Notamment quand il se trouve toujours en mer et qu’il dérive en attrapant la faune marine, c’est la pêche fantôme .

Les filets de pêches se fabriquent avec avec un plastique très résistant compte tenu de leur utilisation. Et cela pose le nombre de problématiques qui résulteront de sa dérive.

Au niveau mondial, 640 000 tonnes de filet de pêche ont été perdus ou abandonnées en mer selon une estimation de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture réalisée en 2009. Soit environ 10 % des déchets marins. La perte de ces derniers ont des impacts multiples et concernent les espèces, les habitats mais aussi les paysages sous-marins. Cette pollution marine à grande échelle touche aussi l’Antarctique aujourd’hui.

Et lorsque des animaux se retrouvent pris au pièges, leur décomposition amène à attirer des prédateurs, à leur tours piégés, d’où le terme de pêche fantôme.

Ça ne s’arrête pas là, les filets, font encore plus de dégâts qu’on le pense, leur cordages s’agrippent aux rochers et aux coraux, finissant par les détruire, et détruire ainsi, les habitats de la faune locale.

Peu de personnes à ce jour connaissent ce fléau des mers, pourtant il mettrait pas loin d’une centaine année à se désagréger avant de devenir des micro-particules, dérivant à leurs tours et qui sait, finir plus tard dans nos assiettes ?

Publicité
Publicité
24 avril 2022

Perception et comportement des entreprises vis-à-vis des matières et produits recyclés

L’association RECORD (REseau COopératif de Recherche sur les Déchets et l’Environnement) a mis en place avec l’aide de partenaires tel que l’ADEME une étude ayantpour objectif de mieux connaître les perceptions et les comportements des entreprises françaises à l’égard des matières premières de recyclage* (MPR), et ce, que les entreprises soient productrices, utilisatrices ou consommatrices de ces derniers.

La première phase de l’étude a consisté à identifier les principales études et enquêtes menées en France et à l’international sur la perception et l’utilisation par les entreprises des MPR ainsi qu’à recueillir l’avis d’experts des différentes filières sur les problèmes éventuels d’acceptation de ces matériaux.

En conclusion de la première phase, peu d’études ou enquêtes formelles ont été identifiées sur la perception des entreprises « utilisatrices » vis-à-vis des matières de recyclage, en France comme dans les autres pays européens. Ensuite, la principale source d’information disponible en France est le bilan du recyclage de l’ADEME, qui fournit des chiffres assez détaillés sur les taux d’utilisation des principales MPR en France.

Et la plupart des autres études recensées se sont concentrées sur les enjeux « amont » du recyclage (collecte, tri) plus que sur enjeux « aval » et notamment l’étude des perceptions et comportements des entreprises utilisatrices de matières recyclées.

Enfin, quelques enquêtes de perception des consommateurs vis-à-vis des matières et produits recyclés ont été recensées en France et au Royaume-Uni, notamment dans le secteur de l’emballage.

Sur la base de ces éléments, le comité de suivi de l’étude a validé la recommandation des prestataires consistant à réaliser une analyse plus approfondie de la filière des plastiques de recyclage. Une enquête en ligne a été adressé à 339 interlocuteurs au sein d’un panel d’entreprises recouvrant à la fois des producteurs, des transformateurs et des utilisateurs de plastiques de recyclage.

Cette enquête en ligne a été complétée par des entretiens qualitatifs individuels avec 10 experts de la filière. Au total, l’enquête en ligne et les entretiens qualitatifs ont permis de recueillir la perception de 53 interlocteurs occupant des fonctions de direction générale, technique, environnementale ou marketing au sein de différents secteurs industriels.

L’enquête en ligne comme les entretiens individuels ont mis en évidence que les freins à l’utilisation de plastiques de recyclage sont plutôt liés à des problèmes de disponibilité ou d’ordre technique (qualité, homogénéité) qu’à des problèmes d’acceptation. Cependant, certains problèmes de perception ont été identifiés sur les applications de contact (alimentaire, produits cosmétiques …).

Des différences réglementaires sont également à considérer comme étant à l’origine du « retard » français en matière de recyclage des plastiques ou d’autres matières tels que les granulats.

Ainsi par exemple, l’interdiction de mise en décharge des déchets plastiques et des déchets de déconstruction aux Pays-Bas, en Suisse, en Allemagne ou encore en Autriche, explique pour un certain nombre d’acteurs contactés, que ces pays aient également des taux de recyclage et de valorisation énergétique de ces matériaux plus élevés qu’en France.

De même, les exigences réglementaires requises en France sur la qualité du béton (norme EN 206-1) ou plus généralement sur le bâtiment sont considérés par certains comme trop sévères et contraignantes pour l’usage de produits recyclés.

L’étude a confirmé que la connaissance des plastiques de recyclage était « cloisonnée, limitée » aux principaux usages des entreprises interrogées. Ainsi, y compris au sein des entreprises dont le métier est la production et/ou la transformation de plastiques, plusieurs responsables ont indiqué avoir une bonne vision du marché des plastiques qu’ils produisent et consomment mais une connaissance très imparfaite des autres plastiques de recyclage. Plusieurs d’entre eux souhaiteraient mieux connaître les fournisseurs français et étrangers de matière première plastique à recycler, les gisements ainsi que la liste des recycleurs par nature de plastiques de recyclage et ainsi pourquoi pas changer la tendance.

 

Source :

Perception et comportement des entreprises vis-à-vis des matières et produits recyclés (record-net.org)

23 avril 2022

Mention légale

Rubrique : Mentions légales et responsabilité du blog

 

Les conditions d’utilisation de la plateforme de blogs et les règles à respecter.

Présentation

Le blog Edito - Stop au plastique ! (canalblog.com) est un blog créé dans le cadre du Module Expression, communication, documentation du lycée Agricole d'Aix-Valabre.

Éditeur

Responsable de la rédaction du blog : Morel Victoria

Hébergement

Le service Tableau de bord - CanalBlog est hébergé par Canalblog.

Propriété intellectuelle

Synthèse de documents et sources d’informations utilisées dans la Bibliographie.

Protection des données personnelles

Aucune information personnelle n’est collectée à votre insu. Aucune information personnelle n’est cédé à des tiers.

Conditions d’utilisation du site

L’utilisateur de ce site reconnaît disposer de la compétence et des moyens nécessaires pour accéder et utiliser ce site. Il est invité à respecter les bons usages de l’Internet, en particulier, dans l’utilisation des adresses.

23 avril 2022

Comment évolue la loi ?

Un article publié en avril 2021, le décret «3R» (Réduction, Réemploi et Recyclage) est le premier prévu par la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (loi AGEC) à l’horizon 2025. Non contraignant, il est une étape avant la suppression des emballages en plastique à usage unique en 2040.

D’ici 2025, ce texte prévoit : une réduction de 20 % des emballages plastiques à usage unique, dont au minimum la moitié doit pouvoir être réemployée ou réutilisée, la fin des emballages en plastique à usage unique «inutiles» (ex: triple emballage dans les paquets de gâteaux), et 100% de recyclage des emballages en plastique à usage unique.

D’ici 2040, certains objets en plastique tels que les bouteilles, bidons de lessive et sachets de salades sont amenés à disparaître de notre quotidien dans les prochaines années, au même titre que certains produits à usage unique déjà progressivement interdits. Depuis le 1er juillet 2016, les sacs plastiques fins ne sont ainsi plus distribués dans les commerces. Seuls sont désormais autorisés les sacs plastiques épais réutilisables ou ceux en papier et tissu.

D'autres dispositifs sont également prévus pour réduire, réemployer et recycler les plastiques d'ici 2040 comme : l’obligation pour les vendeurs d’accepter les contenants apportés par les consommateurs, un bonus-malus pour les entreprises de façon à limiter le suremballage, l’installation obligatoire de fontaines à eau dans les établissements recevant du public, ou encore l’interdiction de distribuer des bouteilles en plastique gratuitement dans les entreprises.

Du côté des plastiques déjà interdits nous pouvons retrouver depuis le 1er janvier 2018, les microbilles utilisées dans certains cosmétiques. Depuis le 1er janvier 2020, se sont les gobelets, assiettes et cotons-tiges. Et depuis 1er janvier 2021, les confettis, pailles, touillettes, couverts, couvercles de boissons à emporter, piques à steak, tiges de ballons de baudruche, bouteilles d’eau dans la restauration scolaire et contenants pour la vente à emporter.

Plus récemment, depuis le 1er janvier 2022, les suremballages des fruits et légumes de moins de 1,5 kg, sachets de thé, jouets gratuits dans les fastfood, enveloppes plastiques des magazines sont interdits.

Au couvert de demain, d’autres lois ont également prévu de voir le jour : Au 1er janvier 2023 : la vaisselle jetable dans les fast-food ne sera plus autorisés. Et à compter du 1er janvier 2025 : les lave-linges neufs domestiques ou professionnels devront être équipés d'un filtre à microfibres de plastique ou de toute autre solution interne ou externe à la machine pour éviter leur rejet dans les eaux usées.

Pour aller plus loin, des collectivités s’engagent. La charte «Fleuve sans plastique» est une liste d'actions pour engager toute une ville contre la pollution plastique. Et si vous interpelliez votre maire pour la signer?

La charte «Plages sans déchet plastique» quant à elle, propose 15 gestes pour aider les communes littorales à devenir éco-exemplaires : campagne d'information, ramassage des poubelles, formation des agents...

Les citoyens peuevnt aussi participer ! De nombreux sites permettent de repérer les sessions de ramassage des déchets proches de soi, et donnent même les clés pour en organiser !

Et enfin,l'école, dans le cadre de dispositifs éducatifs, comme l'opération "Plastique à la loupe" ou la Fresque du Plastique, les élèves du primaire, collège et lycée sont sensibilisés aux enjeux et trouvent des moyens de contribuer à réduire la pollution plastique.

Vous avez toutes les clés en main pour vous lancez, alors jetez-vous à l’eau !

 

 

 

 Source : 

Le paradoxe du plastique en 10 questions - La librairie ADEME

Bientôt la fin des emballages plastiques pour les fruits et légumes Brèves - notre-environnement.gouv.fr

23 avril 2022

Carbios

Carbios fait avancer la circularité des textiles grâce à sa technologie de recyclage enzymatique et valide la dernière étape technique du projet CO-PET co-financé par l'ADEME (Agence Del'Environnementet de la Maîtrise de l'Energie). Grâce à ce procédé, ils parviennent à fabriquer une fibre blanche en PET 100% recyclés à partir de déchets textiles colorés. En parallèle, la société a produit les première bouteilles en PET 100% recyclés à partir de ces mêmes déchets textiles. Ces bouteilles ont passé avec succès les tests de validation d'aptitude au contact alimentaire. L'introduction d'enzymes dans les chaînes de valeur de l'industrie plastique, et en particulier pour la valorisation des plastiques et textiles en fin de vie, constitue une première mondiale conçue et développée par Carbios.

 Lors d’une interview, le directeur de Carbios, Emmanuel Ladent, nous dis : « Grâce à notre procédé enzymatique, il sera bientôt possible de fabriquer, à grande échelle, des t-shirts ou des bouteilles en utilisant comme matière première des déchets textiles en polyester. C’est une avancée majeure qui permet de donner de la valeur à des déchets qui n’en ont aujourd’hui peu, voire pas du tout. Une solution concrète qui ouvre un marché mondial de 60 millions de tonnes par an de matières premières potentielles et qui aidera à réduire d’autant l’utilisation de ressources fossiles. »

Ainsi, en novembre 20203, Carbios avait déjà produit les premières bouteilles transparentes à partir de déchets textiles. Il s’agit d’une étape importante ouvrant la voie à l’utilisation d’un nouveau gisement de déchets pour la production d’emballages alimentaires en PET 100 % recyclé.

Les enzymes sont utilisées aujourd’hui dans de nombreuses applications du quotidien (détergence, biocarburants, agro-alimentaire, textile, papier), mais il n’avait jamais été envisagé de les utiliser pour la dégradation des polymères plastiques et textiles à visée industrielle. Carbios est la première et la seule entreprise connue à avoir marié les deux sciences de l’enzymologie et de la plasturgie. Leurs développements mettent également en œuvre de nombreux champs de compétences, telles que la microbiologie, la chimie des polymères ou l’ingénierie des procédés.

De plus, leur équipe de recherche s’attache à faire évoluer des enzymes naturellement présentes dans notre environnement afin d’optimiser leur activité de dégradation d’un polymère et leur résistance à la chaleur. L’activité et la thermostabilité des enzymes sont des atouts essentiels pour leur mise en œuvre de manière efficace et compétitive dans nos procédés industriels. Ces travaux sont essentiellement réalisés en collaboration avec le laboratoire TBI (Toulouse Biotechnology Institute) et notamment via le laboratoire coopératif PoPLaB (Polymères Plastiques et Biotechnologies) cofondé avec l’INSA.

En avril 2020, Nature, la revue scientifique, a salué le caractère novateur de ces travaux d’ingénierie enzymatique qui ouvrent la voie à une gestion vertueuse du cycle de vie des matériaux plastiques (et textiles).

À date, Carbios a développé des enzymes propriétaires ayant la capacité de dégrader certains polyesters et plus particulièrement le PET (polyéthylène téréphtalate), très présent dans les bouteilles et les textiles, et le PLA (acide polylactique), un polymère biosourcé. Ces enzymes optimisées sont aujourd’hui mises en œuvre dans deux procédés innovants : le recyclage enzymatique et la production de plastiques biodégradables.

Leur projet pour la suite serait de travailler sur d’autres polymères déjà identifiés tels que les polyamides (PA6, PA6,6, etc.), les polyoléfines (polyéthylène PE, polypropylène PP, etc.), les élastomères (caoutchouc naturel, etc.), en identifient de nouvelles enzymes de dégradation.

 

 Source :

Carbios - Innover pour une véritable économie circulaire des plastiques

Les enzymes - Carbios

Publicité
Publicité
23 avril 2022

S'affranchir des emballages plastique

Fini le tout-jetable !

Les plastiques jetables (couverts, assiettes, cotons-tiges…) s’accumulent dans nos poubelles et partout ailleurs. Des lois finissent par voir le jour pour remédier à cette invasion et tous ces produits plastiques à usage unique sont progressivement interdits. Et il est possible d'aller encore plus loin pour réduire le volume de la poubelle. En refusant les alternatives biosourcées comme les gobelets cartonnés, en privilégiant les solutions durables comme la vaisselle en porcelaine plutôt que les assiettes jetables en bambou, ou encore en évitant les produits suremballés pour leur préférer les produits rechargeables.

D’autres moyens pour freiner la déferlante plastique ? Se passer des emballages jetables. Leur tri et leur recyclage, aussi bénéfiques soient-ils, ne sauraient suffire. Face à une production grimpante, nos choix de consommateurs comptent. Pourquoi ne pas se lancer au moment des courses? L'achat de produits en vrac, sans aucun emballage, semble être la meilleure solution. Céréales, riz, pâtes, aromates, biscuits, bonbons, lessive, nettoyants ménagers…: les distributeurs gagnent du terrain dans les magasins. Et c'est encore moins de déchets à la clé si on apporte ses propres contenants (pochons en tissu, sacs en papier réutilisés…). Sachez aussi que les commerces de bouche (fromagers, traiteurs…) acceptent de plus en plus les emballages personnels de leurs clients. Et quand l'achat en vrac n'est pas possible, il vaut mieux privilégier les bocaux en verre ou les boîtes de conserve, car ces contenants se recyclent nettement mieux que les emballages plastiques.

A la maison, vous pouvez également utiliser pour recouvrir vos aliments des bee wraps (tissus enduits de cire d’abeille réutilisables) qui sont tout aussi efficaces que le film plastique.

Vous pouvez aussi privilégier les vêtements en coton bio, lin, chanvre… aux vêtements synthétiques, qui relâchent des particules plastiques, de leur fabrication jusqu’à leur fin de vie. Ce conseil s’applique tout autant aux tissus d’ameublement et tapis.

Penser zéro plastique Tous les objets du quotidien ont leurs alternatives zéro plastique. Boîtes de rangement en carton, bouteilles et bocaux en verre, ustensiles de cuisine en bois, moules en pyrex, bouilloire en inox, poubelle métallique… Tous rendent les mêmes services que le plastique. Et pour meubler la maison, privilégiez le bois, y compris à l’extérieur!

Pour ceux qui souhaite du changement, pas de problème ! Des objets en plastique, on en a tous à la maison. Alors prenons-les pour ce qu’ils sont : des objets qui résistent au temps ! Inutile de les remplacer illico. Caisses de rangement en plastique, seaux, bassines, arrosoirs, essoreuses à salade et autres passoires, table et chaises du jardin, téléviseurs ou ordinateurs: tout ou presque contient du plastique. Achetez vos objets ou appareils d’occasion et à l’inverse, revendez, donnez, troquez… ou encore transformez ou customisez! En somme, repoussez le plus possible leur fin de vie.

Pourtant, encore trop peu de plastiques recyclés sont utilisés dans la fabrication de nouveaux produits. En cause : la faible quantité ou qualité des matières recyclées, ou encore leur coût, parfois plus élevé que celui de la résine vierge (notamment en cas de chute des cours du pétrole). Pourtant, les substituer au plastique vierge représente un véritable gain environnemental. Une tonne de plastiques réinjectée dans un nouveau cycle industriel permet de préserver des ressources et d’éviter 1300 à 2200kg éq. CO2.

C’est là qu’intervient l’éco-conception. Cela vous parle ? Éco-concevoir un produit revient à limiter les impacts environnementaux générés sur l’ensemble de son cycle de vie. Cette démarche est de plus en plus intégrée par les industriels. Ainsi les fabricants d'emballages cherchent à réduire le volume de plastique utilisé en diminuant par exemple le poids de l'emballage. Ils travaillent aussi sur de nouvelles compositions en incorporant davantage de plastique recyclé ou de matière biosourcée. Par exemple, le groupe LEGO, a ainsi développé un produit composé à 98 % de plastique issu de canne à sucre pour le plaisir des plus jeunes.

De nombreuses alternatives nous tendent les bras pour dire adieux aux plastiques, alors qu’attendons nous pour les saisir ?

 

Source : 

Le paradoxe du plastique en 10 questions - La librairie ADEME

23 avril 2022

La biodiversité marine au front

Avez vous déjà été sur une plage, dans l’idée de bronzer ou vous baignez et qu’au final cela n’était même pas possible à cause d’une invasion de déchets ?Vous vous n’êtes jamais demandez d’où ils viennent, et ce qu’ils font ?

La quasi-totalité des déchets marins proviennent de l’intérieur des terres et la grande majorité sont des déchets plastiques. Rejetés dans la nature ou dans les eaux usées, transportés par les vents, les pluies, les rivières et les fleuves, ils finissent dans les mers et les océans. Certains sont issus de nos consommations quotidiennes (sacs plastiques, bouteilles, mégots, cotons-tiges), d’autres de l’industrie plasturgique ou d’activités utilisant des plastiques (construction automobile, bâtiment, pêche, industrie textile). Chaque année, cela représenterait au niveau mondial 8 millions de tonnes de plastiques. Si rien ne change, l’océan pourrait, d’ici 2025, contenir 1 tonne de plastique pour 3 tonnes de poissons et, en 2050, plus de plastiques que de poissons.

La première victime à en souffrir, c’est bien évidemment la biodiversité marine.

Si les plastiques colonisent tous les écosystèmes, la situation est particulièrement alarmante dans les mers et les océans. Flottant à la surface, tapissant les fonds ou échoués sur les plages, ils constituent une vraie menace pour la faune et la flore marine. Outre les pièges que représentent les bâches ou filets abandonnés, beaucoup d’animaux ingèrent des plastiques qu’ils confondent avec leur nourriture. Et oui, les sacs plastiques sont de redoutables leurres pour les tortues marines, friandes de méduses. Selon l’Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer), toute la chaîne alimentaire serait impactée, du plancton aux grands prédateurs. Avec des conséquences parfois mortelles : selon l'UNESCO plus d' 1 million d’oiseaux et plus de 100000 mammifères marins seraient victimes de la pollution plastique chaque année. Ce qui représenterait 94 % des oiseaux de la mer du nord avec du plastique dans l’estomac ! Et 690 espèces en seraient directement menacées !

Pas grave vous dites ? Petits plastiques, gros potentiel toxique, les plastiques ont une grande capacité à fixer les polluants extérieurs. Ce sont de véritables «radeaux» pour les espèces invasives (algues, petites mollusques, microbes…) qui, en voyageant, menacent l’équilibre et la santé des écosystèmes. Autre sujet de préoccupation, les nanoplastiques, infiniment petits, susceptibles de pénétrer plus profondément dans les organismes.

Et les humains dans cette histoire ? Sans le savoir, nous absorbons chaque jour des particules de plastique. En consommant de l’eau potable, en salant nos aliments, en mangeant des produits de la mer. Et même en respirant ! Les effets à moyen et long terme sur la santé humaine font encore l’objet d’études. Un être humain ingérerait près de 5 grammes de particules de plastique chaque semaine, soit l’équivalent d’une carte de crédit, peut être plus si aucun changement radical n’ai fait lors des prochaines années.

 

 

 Source : 

étude de l’Université de Newcastle

Ifremer

ministère de la Transition écologique

Fondation Ellen MacArthur

Le paradoxe du plastique en 10 questions - La librairie ADEME

23 avril 2022

Du tri au recyclage

Comment mieux trier nos emballages plastiques ? Bonne nouvelle, le tri se simplifie. Avec ou sans bouchon? Barquette ou non ? Il n’y aura bientôt plus de doute possible, puisqu'en 2022 partout en France, tous les emballages sans exception iront dans le bac de tri (y compris ceux en plastique). Cette extension des consignes concerne déjà la moitié des Français. De quoi encourager à trier plus et mieux. Car aujourd’hui, notre poubelle d’ordures ménagères contient encore 35 % de déchets recyclables, dont une grande part d'emballages plastiques.

Pour savoir où et quoi jeter, si l’extension des consignes vous concerne, vous pouvez vous renseignez auprès de votre mairie ou sur l’appli de Citeo.

Gardons les bons réflexes sur le tri, au travail, en vacances, chez les amis, y compris lors de nos déplacements. Car la «consommation nomade» génère 300 000 tonnes de déchets par an. Pour trier nos déchets, il y a les points d’apport volontaire ou, dans certains secteurs, des poubelles de rue biflux. Et s’il n’y en a pas (par exemple lors d’un pique-nique), rapportons nos déchets pour les trier à la maison !

Lorsque vos emballages soigneusement triés arrivent au centre où ils seront recyclés, savez-vous de comment cela marche ? Malgré tous nos efforts peu de plastiques sont recyclés, c’est à dire environ moins d’1/3. Sur les 1,1 million de tonnes d’emballages en plastique mises sur le marché chaque année en France, seuls 29% sont recyclés, loin derrière le verre (85%) ou le papier (70%). Ce taux de recyclage tombe même à 23 %.

Comment l’expliquer ? Certains plastiques ne sont tout simplement pas recyclables dans les conditions actuelles même si de nouvelles solutions de recyclage, notamment chimiques, sont à l'étude. C’est le cas des plastiques mêlés à d’autres matériaux (emballages multicouches, blisters de médicaments…) ou encore de ceux dont la composition est complexe (antioxydants, stabilisants UV, colorants...). Plus les produits contiennent de plastiques différents (comme les jouets), plus ils sont difficiles à recycler.

De tous les plastiques, le PET (Polytéréphtalate d'éthylène), notamment utilisé pour fabriquer des bouteilles et flacons, est celui qui se recycle le mieux. C'est aussi le mieux trié et le plus collecté. 61 % des bouteilles et flacons en plastique sont recyclés. Et 4 bouteilles recyclés équivaut à 3 nouvelles bouteilles fabriquées par la suite.

Comme la plupart des plastiques, son recyclage est principalement mécanique: la matière collectée est broyée, lavée et séparée des autres composants, puis transformée en granulés qui permettront de fabriquer de nouveaux produits.

Combien de fois se recycle le plastique ? Parce qu’il se dégrade à chaque phase de recyclage, le plastique n’est pas recyclable à l’infini, contrairement au verre. De plus, la majorité des plastiques ne se recyclent pas «en boucle fermée». Autrement dit, la matière issue de leur recyclage sert rarement à fabriquer des produits similaires. C'est toutefois le cas des bouteilles d'eau en plastique.

 

 Source : 

(source : Atlas du plastique 2020)

(source: Citeo)

Le paradoxe du plastique en 10 questions - La librairie ADEME

Source : Citeo - 2020

23 avril 2022

Le plastique biosourcé

Comment fabrique-t-on le plastique? La grande majorité d’eux sont issus de dérivés du pétrole car il faut 1,9 Kg de pétrole brut pour produire 1 kG de bouteilles en plastiques. Et, ce qu'on sait moins, que le gaz naturel est tout autant employé. Des matières fossiles très exploitées depuis des décennies qui, en plus de se raréfier, libèrent des gaz à effet de serre lors de leur combustion. C’est pourquoi d’autres procédés de fabrication ont vu le jour, utilisant notamment la biomasse.

Ainsi, du plastique sans pétrole, c'est possible ? L’essor des plastiques biosourcés, est apparus dans les années 2000, ces nouveaux plastiques, issus de sources végétales ou animales, sont constitués de polymères d’origine totalement ou partiellement renouvelable. Certains possèdent une structure identique à celle des polymères d’origine fossile (PET issu de canne à sucre par exemple), d’autres une structure innovante (PLA ou Acide Polylactique, issu d’amidon entre autres et utilisé pour l'impression 3D par exemple). S’ils représentent encore une part marginale dans la production mondiale de plastiques, ces matériaux alternatifs sont appelés à se développer. Principalement utilisés par le secteur des emballages (sacs de caisse, bouteilles…), on les retrouve de plus en plus dans l’agriculture, la téléphonie ou encore l’industrie automobile.

Biosourcés, pas forcément biodégradables. Un objet plastique biosourcé n’est pas nécessairement biodégradable. Et même s'il est dit "biodégradable", il ne se décompose pas toujours totalement. Un matériau est biodégradable s’il peut être décomposé par des micro-organismes (bactéries, champignons, algues…) dans des conditions spécifiques. Certains plastiques peuvent se dégrader dans un composteur (comme les sacs pour emballer les fruits et légumes, partiellement biosourcés) ou dans le sol, mais ils ne se dégraderont pas forcément dans l’eau. Par conséquent, aucun plastique ne doit être abandonné dans la nature !

Aujourd'hui, une part minimale d’origine végétale est exigée par la loi : 30 % en 2017, 50 % en 2020 puis 60 % en 2025.

Ainsi avec la loi, plus d’erreur possible. Depuis l’entrée en vigueur de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC), les mentions «biodégradable», «respectueux de l’environnement» ou toute autre mention équivalente sont interdites sur tous les produits et emballages.

 

Source :

Educonso

Le paradoxe du plastique en 10 questions - La librairie ADEME

23 avril 2022

Pailles comestibles

A l’instar des couverts comestible, des pailles semblables apparaissent !

Disponible sur le site LesPailles.com, de quoi s’agit-il ? La paille comestible fait partie des meilleures alternatives aux pailles en plastique. Elles sont fabriquées à partir de ressources naturelles et alimentaires comme des pâtes (blé et eau), du sucre ou encore des fibres de pomme. Ce sont des pailles comestibles que vous pouvez déguster ou croquer naturellement comme un bonbon ou une touche gourmande à la fin de votre consommation. Les pailles comestibles ont différentes saveurs possibles (fraise, pomme, pâte, gingembre…) pour faire plaisir à tous et peuvent être plus ou moins sucrées. Ainsi, la paille comestible est une paille qui ne pollue pas l’environnement et qui n’a aucun effet néfaste sur les océans.

La paille en pomme, par exemple, est une paille écolo et sans plastique. Cette paille comestible est une nouvelle innovation Européenne et 100% végane. Fabriquées à base de fibres de pomme, elles permettent de remplacer la paille en plastique. En revanche, ne vous attendez pas à croquer une pomme, cette paille en pomme n’altère pas le goût de votre boisson et ne se décompose pas non plus dans le verre. Elle est rigide et offre une touche gourmande à votre soda, cocktail, smoothie ou milk-shake. Elle convient parfaitement aux personnes à la recherche d’une paille naturelle, écolo et végane.

Existe-t-il dd'autres avantages ? Et bien je vous répondrez que oui ! Acheter une paille comestible c'est choisir des nouvelles alternatives plus écologiques et plus durables pour l'environnement. En France, plus 9 millions de pailles en plastique jetées chaque jour alors que de nombreuses solutions existent. Des centaines de milliers de poissons sont utés chaque année à cause des déchets en plastique. Les pailles comestibles permettent de remplacer ces pailles jetables nuisibles. Solides et résistantes, elles vous permettent de déguster la boisson que vous voulez (smoothie, ,soda, cockail, ...). Ces pailles comestibles resteront rigides dans la boisson en moyenne 40 minutes, un peu moins dans des boissons chaudes. 

La paille comestible a également un autre avantage : l’effet de surprise qu’elle offre aux consommateurs ! Encore une grande majorité d’entre eux ont l’habitude de consommer leurs boissons avec une paille en plastique. Alors leur offrir une paille comestible et écologique c’est surprendre vos convives. Chacune de vos boissons pourra être accompagnée d’une paille gourmande.

Concernant leur démarche éco-responsable, Lespailles.com a pour objectif de vous proposer un ensemble d’alternatives aux pailles en plastique jetables qui polluent notre environnement. C’est pourquoi, ils proposent différents types d’alternatives : les pailles jetables biodégradables, les pailles comestibles et les pailles réutilisables.

Pour réussir et entreprendre leur projet, l’entreprise est en partenariat avec de nombreuses personnes, notamment avec Surfrider : un partenaire qui lutte pour le respect de l'environnement. Il s’agit d’une association à but non lucratif, chargée de la protection et de la mise en valeur des lacs, des rivières, de l’océan, des vagues et du littoral.

Ils ont également rejoint le programme RespectOcean pour continuer à travailler sur la réduction de notre impact environnemental et sur leur engagement auprès d’associations qui luttent pour la préservation de l’océan.

Ainsi, ils compensentleur énergie par la plantation d’arbres(Reforest Action) dans le but de participer activement à la restauration de nos écosystèmes et préservation de la Planète ! Les arbres sont nos alliés pour la lutte contre le réchauffement climatique : les forêts, le premier puits de carbone terrestre.

 

Source :

ᐅ Paille Comestible : Pailles qui se mangent aux meilleurs prix (lespailles.com)

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Stop au plastique !
Publicité
Archives
Publicité