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Stop au plastique !
25 avril 2022

Seas piracy, documentaire

Seas piracy, film documentaire réalisé par Ali Tabrizi a été tourné dans différents lieux du monde. Son but ? Dénoncer la pêche industriel et les importants dégâts qu’elle cause à la faune et flore des milieux.

Ainsi, nous suivons Ali accompagné par sa femme pour leur première destination : le Japon et plus précisément à Taiji et Kii-Katsuura.

Tout au long de son documentaire, le réalisateur nous montre et nous explique à quel point ces pratiques de pêche peuvent être cruelles envers les animaux marins. Pêchés également en surnombre, les populations diminues, et cela finit par impacter la chaîne alimentaire du règne animal, touchant aussi bien ceux qui ont des écailles, que des plumes ou encore des poils.

Malheureusement, cette surpêche en elle même de la part des industriels n’est pas le seul problèmes auxquelles les êtres vivant doivent faire face. En effet, il y a des fantômes dans l’océan. Un filet de pêche perdu ou abandonné en mer s’appelle « filet fantôme ». Notamment quand il se trouve toujours en mer et qu’il dérive en attrapant la faune marine, c’est la pêche fantôme .

Les filets de pêches se fabriquent avec avec un plastique très résistant compte tenu de leur utilisation. Et cela pose le nombre de problématiques qui résulteront de sa dérive.

Au niveau mondial, 640 000 tonnes de filet de pêche ont été perdus ou abandonnées en mer selon une estimation de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture réalisée en 2009. Soit environ 10 % des déchets marins. La perte de ces derniers ont des impacts multiples et concernent les espèces, les habitats mais aussi les paysages sous-marins. Cette pollution marine à grande échelle touche aussi l’Antarctique aujourd’hui.

Et lorsque des animaux se retrouvent pris au pièges, leur décomposition amène à attirer des prédateurs, à leur tours piégés, d’où le terme de pêche fantôme.

Ça ne s’arrête pas là, les filets, font encore plus de dégâts qu’on le pense, leur cordages s’agrippent aux rochers et aux coraux, finissant par les détruire, et détruire ainsi, les habitats de la faune locale.

Peu de personnes à ce jour connaissent ce fléau des mers, pourtant il mettrait pas loin d’une centaine année à se désagréger avant de devenir des micro-particules, dérivant à leurs tours et qui sait, finir plus tard dans nos assiettes ?

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