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Stop au plastique !
23 avril 2022

Le plastique biosourcé

Comment fabrique-t-on le plastique? La grande majorité d’eux sont issus de dérivés du pétrole car il faut 1,9 Kg de pétrole brut pour produire 1 kG de bouteilles en plastiques. Et, ce qu'on sait moins, que le gaz naturel est tout autant employé. Des matières fossiles très exploitées depuis des décennies qui, en plus de se raréfier, libèrent des gaz à effet de serre lors de leur combustion. C’est pourquoi d’autres procédés de fabrication ont vu le jour, utilisant notamment la biomasse.

Ainsi, du plastique sans pétrole, c'est possible ? L’essor des plastiques biosourcés, est apparus dans les années 2000, ces nouveaux plastiques, issus de sources végétales ou animales, sont constitués de polymères d’origine totalement ou partiellement renouvelable. Certains possèdent une structure identique à celle des polymères d’origine fossile (PET issu de canne à sucre par exemple), d’autres une structure innovante (PLA ou Acide Polylactique, issu d’amidon entre autres et utilisé pour l'impression 3D par exemple). S’ils représentent encore une part marginale dans la production mondiale de plastiques, ces matériaux alternatifs sont appelés à se développer. Principalement utilisés par le secteur des emballages (sacs de caisse, bouteilles…), on les retrouve de plus en plus dans l’agriculture, la téléphonie ou encore l’industrie automobile.

Biosourcés, pas forcément biodégradables. Un objet plastique biosourcé n’est pas nécessairement biodégradable. Et même s'il est dit "biodégradable", il ne se décompose pas toujours totalement. Un matériau est biodégradable s’il peut être décomposé par des micro-organismes (bactéries, champignons, algues…) dans des conditions spécifiques. Certains plastiques peuvent se dégrader dans un composteur (comme les sacs pour emballer les fruits et légumes, partiellement biosourcés) ou dans le sol, mais ils ne se dégraderont pas forcément dans l’eau. Par conséquent, aucun plastique ne doit être abandonné dans la nature !

Aujourd'hui, une part minimale d’origine végétale est exigée par la loi : 30 % en 2017, 50 % en 2020 puis 60 % en 2025.

Ainsi avec la loi, plus d’erreur possible. Depuis l’entrée en vigueur de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC), les mentions «biodégradable», «respectueux de l’environnement» ou toute autre mention équivalente sont interdites sur tous les produits et emballages.

 

Source :

Educonso

Le paradoxe du plastique en 10 questions - La librairie ADEME

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